La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) toujours chevillée au corps, Sococim Industries a cru devoir accompagner l’élan de joie consécutive au sacre des Lions du Sénégal à la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui s’est déroulée au Cameroun. En effet, la prise en compte des aspects sociaux, tant au niveau des travailleurs que des populations riveraines, fait de la cimenterie de Rufisque une usine aujourd’hui reconnue comme acteur majeur en matière de RSE. Ayant fait du respect de l’environnement un crédo dans sa politique de développement durable, une  volonté qui s’est traduite par la certification ISO 14001 de la cimenterie,  Sococim Industries demeure, plus que jamais, le fleuron historique de l’industrie sénégalaise et ouest africaine qu’elle n’a cessé d’être depuis plus de 60 ans. Le site www.lepaysinfos.com tire le chapeau aux artisans de cette success-story.

Le Président de la République, Macky Sall, a annoncé, lors de la cérémonie de décoration des Lions qui viennent de remporter la Coupe d’Afrique, l’octroi de deux terrains (200 M2 à Dakar et 500 M2 à Diamniadio) à chaque joueur de l’équipe victorieuse au Cameroun. Mais, pour construire ces terrains, il faut du ciment. Aussi, la Sococim Industries, sponsor des Lions, a cru devoir accompagner l’État dans sa volonté d’honorer les nouveaux champions d’Afrique. C’est ainsi que la direction générale de la Sococim a décidé d’offrir, sous la houlette de son PDG, M. Youga Sow, 30 tonnes de ciment à chaque Lion pour la construction de leurs villas qui devront constituer, en souvenir de ce premier sacre continental, la Cité de la Tanière des Lions. 

128 milliards versés dans les caisses de l’État entre 2013 et 2020

De toutes les industries extractives du pays, Sococim Industries est celle qui injecte le plus de recettes dans les caisses de l’Etat. Son Président directeur général l’avait fait savoir lors de la visite effectuée par le ministre des Mines et de la Géologie, Omar Sarr, à la cimenterie de Rufisque. «Notre entreprise est la première contributrice aux ressources de l’État issues de l’industrie extractive, toutes activités confondues», avait déclaré Youga Sow, disant se fonder sur les rapports successifs publiés par le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) sur les sept dernières années. «Depuis que le CN-ITIE a commencé à sortir des rapports qui s’intéressent à la contribution des entreprises minières et extractives au Sénégal, Sococim contribue pour l’équivalent de 20 mil­liards de francs Cfa tous les ans. Ce qui fait que nous sommes autour de 128 milliards de francs de contribution entre 2013 et 2020», avait-il brandi.

Le ministre des Mines et de la Géologie, qui était à la cimenterie de Rufisque dans le cadre d’une tournée nationale pour rencontrer les différents responsables du secteur, était plus que satisfait. «Nous sortons de cette visite très satisfait de ce que nous avons vu et ce que nous avons entendu (…) Nous avons vu que beaucoup d’efforts ont été faits. Le maire (de Rufisque-Ouest) et le président du Conseil départemental l’ont affirmé», avait dit Oumar Sarr, soulignant les aménagements de terrains sur des zones déjà exploitées, la politique de conservation de l’eau, la RSE. «Nous avons insisté qu’indépendamment de cette RSE, il faut réaliser des projets qui impactent durablement les communes, qui créent du développement local. La loi impose certaines orientations pour ce développement local. Nous avons discuté et échangé sur ces choses qui concernent les lois minières», avait indiqué M. Sarr.

Des bourses d’études pour maintenir la matière grise au Sénégal

La Sococim Industries c’est les emblématiques bourses annuelles qu’elle offre, depuis bientôt 10 ans, à de nouveaux bacheliers.  «Nos bourses d’études participent à maintenir la matière grise dans notre pays. Dieu sait que nous en avons besoin pour développer ce pays», avait martelé, à l’occasion de la 14ème édition de la fête de l’excellence au Centre culturel Maurice Guèye, Youga Sow. «Combien de bourses ont été décernées à des étudiants pour aller à l’étranger et combien d’entre eux sont restés dans ces pays d’accueil au terme de leur formation ? Les pourcentages sont énormes», avait déploré le PDG de la Sococim, mettant en avant «la nécessité pour le Sénégal de disposer de ses meilleures ressources humaines pour pouvoir se développer».

Lors de cette rencontre, qui avait permis à l’usine historique de ciment de décerner des prix à 70 élèves (primaire, moyen et secondaire), les trois heureux bénéficiaires de la bourse Sococim avaient été dévoilés. «Pour cette année, nous avons trois garçons. Deux scientifiques et un littéraire avec une mention assez bien», avait fait savoir M. Sow sous le regard de Mame Fatou Sy, la première bénéficiaire de la bourse Sococim, ayant bouclé son cursus en médecine, et Pape Thiam, devenu ingénieur agronome.

«Notre bourse fait deux fois celle de l’État (75 mille francs Cfa, Ndlr) et permet au bénéficiaire de pouvoir se prendre en charge pour une bonne formation», a-t-il dit à ce sujet. «Notre souci est de former des citoyens utiles à notre pays. Nous n’avons pas vocation à nous substituer à l’Etat ou aux collectivités locales, mais nous souhaitons encore aller plus loin dans le cadre de la RSE», a assuré le PDG de la Sococim. Sous ce registre, M. Sow avait promis «la réhabilitation chaque année de deux écoles, une à Rufisque et une à Bargny». Un ambitieux programme déjà en branle.

La Fondation Sococim

Créée en 2010 et reconnue d’utilité publique, la Fondation Sococim intervient en parallèle des activités de Sococim Industries. Assuré par Sococim Industries, son budget lui permet de financer des projets à destination des femmes et des jeunes. La Fondation Sococim œuvre egalement pour aider les populations à sortir de la pauvreté.

« Le rôle de notre Fondation ne consiste pas à faire de l’assistanat. Elle donne la chance à des personnes désireuses de réaliser leurs projets de devenir autonomes. Si vous nous présentez un projet, si vous avez un bon business plan validé par notre Conseil d’administration, vous obtenez votre financement et vous vous développez de votre propre chef, en autonomie », rappelle, bien à propos, Patricia Diagné, Administratrice de la Fondation. 

Depuis sa création, la Fondation Sococim, qui a permis la création de 175 emplois, s’implique aussi auprès d’associations sénégalaises sur des projets éducatifs,  environnementaux et socio-culturels. Enfin, la Fondation Sococim anime le plus grand centre culturel du département de Rufisque, mettant notamment à la disposition des populations une large bibliothèque.

Le Centre culturel Maurice Guèye

Situé au cœur de Rufisque, le Centre culturel Maurice Guèye de Rufisque est sous la tutelle de la Fondation Sococim. Il est doté, hors investissements, d’un budget annuel moyen de 45.000 euros pour promouvoir au quotidien l’éducation, la culture et le sport. Cet outil offre une bibliothèque, une salle polyvalente, un cyber-espace, ainsi qu’un terrain multisports et multi-spectacles.

Avec le Centre culturel Maurice Guèye, les acteurs culturels du département de Rufisque bénéficient d’un espace pluridisciplinaire qui leur permet de se produire ou encore d’organiser des ateliers de formation ou de perfectionnement. Le local ainsi que le matériel (sonorisation, chaises…) sont gracieusement fournis. De même que l’accès à ces prestations est entièrement libre pour le public intéressé.

Le Centre culturel Maurice Guèye organise chaque année de nombreuses et diverses manifestations artistiques et culturelles : conférences, séances de contes, ateliers de perfectionnement scolaire et professionnel, concerts de musique (rap, mbalax, acoustique, reggae, etc.), représentations théâtrales, spectacles de danse (traditionnelle et moderne) et expositions (peinture, sculpture, photo…).

UN PEU D’HISTOIRE…

Près de 70 ans d’expertise au service de la construction

Le 28 mai 1948, la Société de chaux et du ciment a été créée à Rufisque par M. André LINDENMEYER suite à un voyage d’étude au Sénégal. Elle avait un capital de 30 millions et sa capacité de production était de 40 000 tonnes par an. En 1978, la société de chaux et du ciment est nationalisé et devient la SOciété  COmmerciale du CIMent : SOCOCIM INDUSTRIES.

L’entrée dans l’ère moderne

En août 1999, l’usine devient la propriété du groupe français Vicat et ce fut le début d’une modernisation avec beaucoup d’investissements. Le groupe Vicat a été créé par Louis Vicat qui est l’inventeur du ciment artificiel en 1817. Le groupe dispose de ce fait d’un savoir-faire historique dans la production de ciment.

Plan Performance 2010

L’objet de ce plan d’investissement majeur portant sur 150 Milliards de FCFA est surnommé «Performance 2010». Ces investissements ont été orientés essentiellement vers un accroissement de la capacité permettant d’accompagner la croissance de la consommation du ciment au Sénégal et dans la sous-région, une amélioration de la productivité de l’usine et son intégration dans son environnement. Ce plan a permis à la SOCOCIM Industries de passer à une production à 3,5 millions de tonnes par an mettant ainsi à la disposition du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest une capacité de production de ciment répondant aux attentes des marchés du pays et de la sous-région pour les décennies à venir. Aujourd’hui, ces objectifs sont tous atteints intégrant tous les aspects d’une industrie moderne, performante et respectueuse de l’environnement.

Industrie moderne, performante et respectueuse de l’environnement.

En 2007, Sococim Industries lançait son plan d’investissement de 130 milliards de FCFA sur la période 2008-2009. L’objectif était double : faire de Sococim la cimenterie la plus moderne d’Afrique et mettre à disposition du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest une capacité de production de ciment répondant aux attentes des marchés du pays et de la région pour la décennie à venir.Aujourd’hui, ces objectifs sont tous atteints et en intégrant tous les aspects d’une industrie moderne, performante et respectueuse de l’environnement.

3,5 millions de tonnes de ciment et N°1 en Afrique de l’Ouest !

Grâce aux investissements réalisés par le groupe Vicat, la Sococim à disposition du marché domestique et régional plus de 3,5 millions de tonnes de ciment, faisant ainsi de SOCOCIM Industries la cimenterie la plus puissante d’Afrique de l’Ouest. L’usine peut ainsi couvrir l’intégralité du marché national et exporter plus d’un million de tonnes vers les marchés de l’Ouest africain. Notre outil assure donc une totale indépendance cimentière au Sénégal et permet même de satisfaire très largement les marchés des pays voisins.