Le linge sale se lave en famille, a-t-on coutume de dire. La vérité est qu’il se passe dans la presse des choses abominables qui doivent, hélas, être portées à la connaissance de l’opinion. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Qui disait que « qui aime bien châtie bien » ?
Ça vocifère de partout dans la presse contre ce « confrère sans-culotte » qui ne recule devant rien pour voler, il n’y a pas un autre mot pour définir ses basses œuvres que son ministre de tutelle doit sans doute ignorer, les perdiems dégagés pour les reporters qui couvrent les nombreuses activités de ce grand ministère qui embrasse des secteurs névralgiques.
Vôtre serviteur, qui n’est plus sur le terrain depuis belle lurette, car ayant modestement etrenné ses galons de « sénior » à surpris deux reporters en train de casser du sucre sur le dos de ce conseiller en communication, d’aucuns diront sans jeu de mots « porter presse », pour paraphraser Youssou Ndour, contre le bonhomme qui, apparemment, excelle dans les rapines.
En effet, grande a été notre surprise d’apprendre, par un pur hasard, que le confrère en question, qui donnerait du grain à moudre aux parangons sénégalais de la lutte contre les détournements, joue à cache-cache avec les organes de presse ayant signé des conventions avec le ministère où il sert. Pis, il ne répond ni au téléphone, ni aux mails.