Felwine Sarr, écrivain, philosophe et économiste, est revenu sur les empoignades intellectuelles opposant, il y a quelques mois, le littéraire Boubacar Boris Diop au philosophe Souleymane Bachir Diagne à propos de la paternité du Carbone 14 de l’historien Cheikh Anta Diop. Et c’est pour affirmer que « Boris a méjugé Bachir ».
Invité de l’émission Jury du dimanche d’iradio, Sarr raconte: « Le jour où l’article de Boubacar Boris est sorti, j’étais en train de travailler sur un ouvrage collectif pour un atelier de la pensée, et ça portait sur un article que Bachir avait publié 6 mois avant où il réfléchissait sur la pensée de l’identité et du devenir. Et dans ledit article, il a écrit des pages admirables sur Cheikh Anta ».
Le professeur en économie à l’Université Gaston Berger pense également que « pour critiquer quelqu’un, il faut le lire dans la durée, on regarde tout ce qu’il a dit sur l’individu. Ce n’est pas un article, une interview qui vont résumer sa pensée ».
Felwine Sarr, qui compte rencontrer son « ami » Boris, au mois de janvier prochain en terre égyptienne, pour discuter de la question, révèle dans la foulée que Diagne et Diop sont de « grands intellectuels » qui gardent de bons rapports.