Ce lundi 12 septembre 2022, l’Assemblée nationale élue se réunira pour la première fois. À l’occasion, j’aurai l’insigne honneur de représenter le peuple sénégalais, sous la bannière de la coalition AAR Sénégal. Conformément aux engagements souscrits à travers le contrat de législature, soumis par AAR Sénégal, j’agirai avec détermination pour servir les populations et défendre l’intérêt exclusif de notre Nation.

À quelques heures de l’ouverture de la 14e législature, il convient de relever que le débat porte moins sur les programmes effectifs que se proposent de mettre en œuvre les différentes forces en présence, que sur le contrôle de positions de pouvoir et des privilèges qui s’y attachent.

Pour amorcer les changements nécessaires à la préservation de la paix sociale, à l’amélioration des conditions de vie des populations et au relèvement économique de notre pays, l’équipe qui aspire à contrôler l’Assemblée nationale doit, à minima, faire siens les engagements suivants :

1-Assurer une gestion transparente et efficace de l’Assemblée nationale. Le contrôle de l’action de l’exécutif ne saurait être effectif si la gestion de l’Assemblée nationale demeure opaque. C’est pourquoi, les candidats, particulièrement celui à la présidence de cette institution, doivent s’engager à assurer une gestion saine du budget (en rendant publics les divers chapitres) et en encadrant par un contrôle rigoureux l’utilisation des fonds spéciaux. Il doit être mis fin aux privilèges exorbitants et léonins conférés à un petit cercle d’initiés de gérer des fonds politiques et de s’assurer ainsi des moyens de pression sur d’autres députés. Les candidats doivent s’engager publiquement à rendre compte de leur gestion des ressources de l’institution au cours d’une session, de manière périodique.

2-Proposer des lois visant à renforcer l’efficacité des organes de contrôle (notamment l’OFNAC et l’ARCOP ex-ARMP), à l’effet de mettre fin à la gestion politicienne et clientéliste des agences de l’État. Un focus particulier devra être mis sur le cas de la société nationale La Poste dont le naufrage sans fin dure depuis près d’une décennie ;

3-Proposer et ou faciliter la mise en place de commissions d’enquête parlementaires sur le coût de la vie, la gestion des hydrocarbures (notamment l’affaire Petrotim), l’éducation, les problèmes récurrents qui affectent le fonctionnement de notre système sanitaire, la gestion du patrimoine foncier du Sénégal, les accords de pêche, le plan décennal de lutte contre les inondations.

Je me réserve la possibilité de dénoncer publiquement les errements, combines et combinaisons politiciennes dont se rendront auteurs les députés, de quelque bord qu’ils se situeraient.