«Condamnée à la peine de mort, depuis le mois d’avril 2017, par la justice saoudienne qui l’accuse d’avoir tué son employeur, Mbayang Diop, gravement malade et sans aucune assistance médicale, désespérée dans sa souffrance selon Horizon Sans Frontières (Hsf), préfère mourir plutôt que de continuer à souffrir et vivre dans ces conditions de détention», campe, d’emblée, L’Exclusif dans sa parution de ce vendredi.

«Le Sénégal doit-il rester inerte devant la situation de sa fille qui vit un calvaire infernal ?», s’interroge Horizon Sans Frontières. Dans un communiqué, l’organisation de défense des migrants lance un cri de cœur et suggère à l’État du Sénégal, dans un sursaut diplomatique, que «cette peine de mort soit communiée à une peine de prison à perpétuité, pour que Mbayang puisse venir finir ses jours au Sénégal».

Mieux, Boubacar Sèye propose que «l’État, par le biais des relations séculaires qui nous unissent à l’Arabie Saoudite, fasse une demande de grâce, à titre humanitaire, pour la faire sortir de ce bourbier». Mais, Horizon Sans Frontières, très préoccupée par la situation de Mbayang Diop, parle «d’urgence absolue» et exige de l’État du Sénégal des preuves attestant que la jeune dame est encore en vie et en bonne santé.