La médiatisation à outrance du coronavirus a engendré un sentiment de peur planétaire. En illustre la profusion ininterrompue d’images venues de très loin.

Avions-nous manqué de vigilance au moment où nous regardions ces vidéos en boucle nous envahir jusque dans nos chambres à coucher ? Aujourd’hui, qu’en est-il de la situation du Covid-19, si partout les reportages fournis par les médias, même s’ils sont louables et intéressants, l’impact virtuel est loin d’être neutre.

En ces temps nouveaux où le coronavirus dicte sa loi, le mot « guerre » est devenu un lien émotionnel entre les États. Un lien éprouvant, prononcé maintes fois dans le discours du président français, Emmanuel Macron, qui suscite une sorte de paralysie psychique.

Avec la maladie du coronavirus, le monde est témoin d’une machinerie inouïe, sans doute… un puissant système d’information qui a projetés les « petits pays » dans un nouveau monde, une sorte de boule de feu dont les méfaits terribles sont généralement connus.

Historiquement, nous pouvons énumérer ici beaucoup de catastrophes, œuvres des grandes nations qui, fortes de toute leur superpuissance, de leurs manipulations scientifiques, ont toujours et aveuglément montré au reste du monde leur capacité de destruction massive. 

L’humanité dispose des faits et d’événements dont le souvenir nous plonge encore, effroyablement, dans un cycle de désastres, de boucheries humaines. Pour effroyables qu’ont été les deux premières guerres mondiales, la croisade sanitaire contre le Covid-19 peut en cacher une autre de nature scientifique.

Bien évidemment, l’on ne peut faire abstraction de la dimension géopolitique et stratégique que semblent se livrer à distance ces grandes puissances, à travers leurs ruses grandioses, très raffinés. N’est-il pas attaché à ces grandes puissances de sordides acrobaties lesquelles produisent, très souvent, des mensonges en bonne-mauvaise foi ?

Ces situations sont si bien maîtrisées par les « spin-doctors », ceux-là mêmes dont le mesquin métier est d’orienter, de manipuler, les médias auprès des gouvernements. Ils excellent dans l’art de désinformer l’opinion nationale et internationale, surtout en temps de guerre psychologique, souligne Jacques Baumel (Désinformation et guerre psychologique). Poursuivant que « le meilleur moment de vaincre son adversaire était de gagner la guerre sans la faire ». 

Est-ce vrai donc que nos vies et notre commun destin, nous autres Africains, resteront éternellement accrochés aux seuls caprices des superpuissances ? Qu’arriverait-il à nos pays si, un jour, une guerre bactériologique éclatait ? Aurions-nous les moyens de nous en sortir ?