Cité dans le scandale financier du Programme national des domaines agricoles (Prodac), le ministre chef de cabinet du président de la République, Mame Mbaye Niang, qui était ministre de la Jeunesse à l’époque des faits, s’est de nouveau justifié. L’ex-ministre du Tourisme, qui plaide non coupable, persiste encore à dénoncer un complot contre sa personne. 

«Dans l’affaire Prodac, il y a eu une volonté manifeste  de nuire une personne. C’est dommage. Je n’ai jamais entendu une personnalité qui maîtrise le fonctionnement de  l’État dire qu’il y a eu de détournement. Ça ne peut pas se faire. Et quelqu’un de sérieux ne peut pas soutenir de telles allégations», a martelé Mame Mbaye Niang sur le plateau de l’émission Grand Jury de la Rfm.

« Si vous décidez de vociférer ou de diffamer les gens, ces choses-là, on les règle au tribunal », menace-t-il. Il se dédouane : «Je n’ai jamais assuré les fonctions de coordonnateur du Prodac, c’est-a-dire je n’ai jamais été ordonnateur de dépenses du Prodac. Le contrat a été signé par le CRD qui est au dessus de l’Armp et au sein duquel il y a des juges autonomes et un professeur de droit ». 

Et Mame Mbaye Niang de conclure : «On devrait arrêter. L’argent du Prodac n’était pas sous ma tutelle. Le Crd, le ministre des Finances, la DCMP, l’Armp étaient tous d’accord sur l’attribution du marché à Green 2000. Il n’y a pas de contrat de gré à gré. Le temps m’a donné raison et les réalisations me donneront raison».