Les 72 heures de grève décrétées par l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (Aiaihs) expirent ce lundi 25 novembre. Ainsi, pour déterminer la posture à adopter et la tournure que devra emprunter leur mouvement d’humeur, les membres de ladite association comptent tenir une assemblée générale extraordinaire. Mais, en attendant, ils sollicitent le soutient du chef de l’État, Macly Sall. Mieux, ils disent également attirer, dans le même ordre d’idées, l’attention des autorités et de l’opinion publique sur l’urgente nécessité de reformer les textes de l’internat. Ce, notamment pour promouvoir leur insertion universitaire et leur recrutement dans la fonction publique au terme de leur formation spécialisée.

Acteurs prépondérants dans la gestion des urgences, dans la recherche scientifique, dans la formation des étudiants en médecine, ils soulignent que les textes qui régissent l’internat des hôpitaux ne cadrent plus avec les défis actuels de l’interne, notamment en ce qui concerne son statut, ses obligations, ses droits et avantages. Ainsi, l’absence de création de nouveaux postes d’assistants universitaires et de recrutements dans la fonction publique fait que beaucoup de ces médecins, pharmaciens et psychiatres spécialistes (en moyenne 45 par an) se retrouvent dans une situation délicate. Ce, au moment où des régions entières ne disposent pas de médecins spécialistes, regrettent-ils. Aujourdhui, malgré plusieurs rencontres avec leur ministre de tutelle, leurs doléances restent en l’état.